Chers tous,

C’est avec une grande joie que je peux vous faire part de ma prochaine ordination comme diacre permanent. Monseigneur DUBOST a en effet confirmé récemment cette ordination et sa date : le samedi 26 septembre 2020.

Marié depuis presque 24 ans avec Karine, père de trois garçons, je rends grâce à Dieu pour cet appel, qui remonte à plus de dix ans, né sur les chemins de Saint Jacques de Compostelle ; il rejoint mon cœur profond et mon aspiration à servir notre Seigneur et à vous servir. Deo gratias !

Pourtant, ce chemin n’a pas été sans combat, sans tempête. Il n’a pas été simple pour mon épouse et pour moi d’accepter cet appel et ce qu’il implique en termes d’image ou de temps consacré notamment. Je peux simplement témoigner de la grâce de Dieu qui a travaillé nos cœurs pour accueillir et consentir progressivement à cet appel ; cette grâce, fruit du sacrement de notre mariage qui est premier. Je voudrais profiter de ces quelques lignes pour dire combien je suis émerveillé de l’amour de Karine et combien je l’aime. Deo Gratias !

Sur notre route, nous avons eu la chance d’être portés par nos enfants, de profiter de la présence attentive du Père Guerre, de notre groupe d’accompagnement qui nous a permis de discerner et d’avancer. Merci à l’équipe de formation diocésaine pour la liberté qu’elle nous a laissée, au sein de laquelle cet appel a pu se déployer. Merci à Jean-Paul et Bertrand pour leur soutien fraternel. Deo Gratias !

On me demande souvent à quoi sert un diacre ? Ma réponse, un peu provocante, est : un diacre ne sert à rien ! Il sert ! Dans la mission du diacre, il n’est rien effectivement que d’autres ne puissent ou ne doivent faire. Mais configuré par l’ordination au Christ Serviteur, le diacre est au sein de la communauté et dans le monde signe de l’Eglise servante. C’est ainsi que le diacre est au service de la Parole, de l’Autel et de la Charité. Dans un monde en quête de sens et d’espérance, le diacre est appelé tout particulièrement à être un artisan du « prendre soin », à commencer par les plus fragiles et tous les cabossés de la vie, rappelant ainsi au monde et à tous les baptisés que « l’Eglise n’est l’Eglise que lorsqu’elle est là pour les autres », pour reprendre les mots du pasteur et théologien allemand Dietrich Bonhoeffer.

C’est avec une grande joie, tout en étant pleinement conscient de mes limites et de mes fragilités, que je m’apprête à me mettre au service de notre communauté, plus particulièrement à l’Immaculée Conception, et bien au-delà au service de mes frères et sœurs qui se tiennent là où notre Seigneur m’appellera.

Dans ces mois qui précèdent l’ordination, je me confie à votre prière, comme je vous confie au Seigneur.

Tout est grâce !

Frédéric Subra