Confessions

Un sacrement si précieux pour confesser l’amour de Dieu et recevoir sa
miséricorde en lui présentant notre cœur de pécheur ; un sacrement pour
se remettre debout et grandir dans la lumière et la paix !

Une permanence pour les confessions a lieu dans l’église Saint Pothin :

  • Le lundi de 19h40 à 20h30
  • Le mercredi de 18h30 à 19h00
  • Le jeudi de 11h à 12h (sauf vacances scolaires) et de 18h30 à 19h00
  • Le vendredi de 18h30 à 19h00

A l’Immaculée : après les messes de 12h10 du mercredi et du vendredi 

  • Il est toujours possible de prendre rendez-vous avec un des prêtres de la paroisse pour recevoir ce sacrement en dehors des horaires proposés. Un accompagnement spirituel est aussi possible.

Il est bon d’aller se confesser … Mais comment préparer cette confession ? …

Comment bien préparer une confession, comment sortir des listes ritournelles en repérant les vrais péchés, parfois cachés derrière les faux ? Comment ne pas désespérer et se remettre en route avec confiance ?

 

Première étape : dépoussiérer nos vieilles listes de péchés

 

  • Plus fréquemment, nous arrivons avec notre indécrottable liste et nos confessions, qui tournent à la ritournelle, se résument en un décourageant « Mon Père, je fais toujours les mêmes péchés ».
  • Avec l’aide de fidèles, le Père Jean-Emmanuel Gouze a mis en place tout un chapitre sur la confession sur le site paroissial d’Asnières-sur-Seine (Île-de-France).
  • Un brin provocateur, il annonce : ces péchés que vous répétez sans cesse, vous ne les ferez plus ! Éliminer les vieux péchés qui parfois nous taraudent depuis des années, et comment donc ?
  • En commençant par ceux qui n’en sont pas ! Ce qu’illustre le Père Jean-François : « J’entends parfois une incompréhension de ce que sont le péché et la confession. Ainsi, ce monsieur – déjà âgé – qui m’a dit un jour : j’ai désobéi à ma mère. Là, cela saute aux yeux, mais comme beaucoup, il répétait ce qu’il avait toujours dit, sans avoir réussi à comprendre ni ce qu’est le péché, ni où il s’enracine. »
  • Deuxième exemple de faux péché : celui qu’on ne fait pas. « Parfois, on me confesse aussi des tendances, des envies, raconte le Père Jean-François. Or, si on ne les suscite pas, les envies ne sont pas des péchés, pas plus que les tendances : les péchés sont des actes, ou des refus d’agir ! »
  • Troisième exemple de faux péché : celui qui est déjà pardonné ! « J’arrête parfois la personne : « mais Madame, cet acte-là, vous me l’avez déjà confessé il y a quelques mois », continue le Père Jean-François. C’est grave cela, parce que c’est ne pas croire au pardon. Ce péché est pardonné, il est effacé en Dieu, même s’il nous pèse encore. »
  • Une fois ces « faux péchés » éliminés, que faire avec les vrais (en action et en omission) sans cesse répétés ?
  • La question ne décourage pas le Père Jean-Emmanuel, qui insiste : « Ils sont parfois comme l’arbre qui cache la forêt. Obnubilé par une ou plusieurs choses qu’il ne réussit pas à réformer, le pécheur oublie tout le reste. J’ai passé quelques semaines en Haïti : ce péché récurrent était souvent lié à l’argent. En France, c’est clairement vers les questions sexuelles que je le repère. Dans les deux cas, j’invite à effacer son regard devant celui du Christ, ce qui permettra de changer de perspectives. Après quelques confessions, nous remarquons ensemble que ces péchés récidivistes deviennent moins importants par rapport à d’autres, jusque-là ignorés. Et, parfois, ils disparaissent. »

Deuxième étape : se débarrasser des fausses idées sur Dieu et reprendre espoir

 

  • Pour le Père Jean-Emmanuel Gouze, faux péchés et péchés camouflés trouvent en partie leur origine dans une idée de Dieu, sévère et sans pitié, qui phagocyte la contrition, et transforme le pénitent en désespéré.
  • Il y voit un héritage de… Judas : « Quel est son péché ? C’est qu’il prend la place de Dieu ! Il la prend une première fois en vendant Jésus pour une somme dérisoire parce qu’il veut le forcer à se révéler : Judas croit savoir mieux que lui comment faire advenir le règne du messie. Il prend la place de Dieu une seconde fois après avoir vu son erreur : il désespère et, plutôt que de demander pardon, il se punit en fonction de l’idée qu’il a de Dieu. De la même manière, le pécheur désespéré se substitue à Dieu pour voir son péché, selon sa conception du bien. Finalement, il imagine ne pouvoir gagner le salut que par son propre mérite ; il se juge et se condamne. »
  • Chapelain au bien nommé sanctuaire de la Divine miséricorde et du Sacré-Cœur de Montmartre, le Père Luc Tsang-Bengono accueille chaque jour les pèlerins, soit pour les confesser, soit simplement pour les entendre. Il invite à réorienter sa vision par cette simple question : quelle idée vous faites-vous de Dieu ? Venez-vous voir un justicier, un comptable, venez-vous au tribunal ? Ou venez-vous voir le Père qui vous attend à