Le carême est un temps béni pour nous préparer à vivre la plus grande fête chrétienne, celle de Pâques. Nous célébrons le cœur (kérygme) de la foi chrétienne, la mort et la résurrection du Christ source de notre espérance.

« La vie du Christ se manifeste dans notre vie de foi qui commence avec le baptême, se développe dans la docilité à la grâce de Dieu, animée en conséquence par l’espérance toujours renouvelée et rendue inébranlable par l’action de l’Esprit Saint. (Bulle d’indiction du Jubilé de l’année 2025)

Ayons l’audace d’avancer avec le Christ dans ce que nous propose la vie de l’Eglise (Prière – Partage – Pénitence) et plus particulièrement avec les multiples propositions de notre ensemble paroissial.

Il me semble que le concept de « devoir d’état » (vivre notre vie chrétienne par suite de notre état, de notre condition et de la situation que nous occupons) est  quelquefois l’aspect le plus difficile à convertir mais marqueur de notre désir de suivre le Christ humblement. Et si nous transposions ce concept en « devoir paroissial » et cherchions à vivre ce que nous propose la paroisse d’une façon renouvelée (adoration eucharistique, présence aux plus fragiles et pénitence avec ses actes concrets) ? Comme mère de l’Espérance, la piété populaire invoque souvent Marie sous différents vocables. « Celle qui défait les nœuds », celle qui sait dans les vicissitudes orageuses de la vie, venir à notre aide, nous soutenir et nous inviter à avoir confiance et à continuer d’espérer.

Belle montée vers Pâques.

Père Edouard le Conte, curé de l’ensemble paroissial Saint Pothin – Immaculée Conception