Dieu s’est fait homme

 

L’Epiphanie, le Baptême de Jésus, les Noces de Cana : les trois premiers dimanches de janvier nous offrent trois manifestations de la divinité de Jésus Christ, vrai Dieu.

Si, pour les contemporains de Jésus, reconnaître que Jésus est Dieu n’allait pas de soi, qu’en est-il pour nous ? Je constate qu’annoncer le Christ aujourd’hui, par exemple avec le parcours Alpha, demande de se référer aux historiens de l’époque pour attester de l’existence humaine de Jésus. Pour nous, ce qui ne va pas de soi, c’est que Dieu s’est fait homme : nous avons à reconnaître l’humanité du Christ, vrai homme.

Le Baptême de Jésus est une porte d’entrée pour reconnaître cette double nature du Christ, vrai Dieu et vrai Homme.

Contemplons Jésus qui vient pour être baptisé. Lui qui est sans péché, de condition divine, se joint au peuple et demande le baptême de Jean le Baptiste, baptême de purification, de repentance. Dieu assume notre humanité, notre état de pécheurs. Il descend aux profondeurs du Jourdain pour laver l’humanité du péché. Et, remontant sur la rive, il reçoit visiblement l’Esprit Saint qui descend sur Lui, non pas pour le rendre meilleur, pour le sanctifier, il n’en a pas besoin ! Mais pour nous les hommes, afin de nous rendre saints, afin que nous participions à cette onction.

Comment entendons-nous aujourd’hui ce passage d’Evangile ?

Quelques questions peuvent aider à accueillir cette Parole comme parole de vie.

De quelle purification ai-je besoin ?

Le Baptême de Jésus a inauguré sa vie publique. Comment mon baptême agit-il dans ma vie quotidienne ? Qu’est-ce qu’il fait naître dans ma façon de vivre ?

Dieu s’est fait l’un de nous, il s’est fait serviteur. Comment ma vie spirituelle personnelle est transformée par cet acte de Dieu ?

Dieu fait alliance avec toute l’humanité, sans retour possible. Et moi, ai-je donné mon « Oui » dans mon cœur à cette proposition d’alliance qui m’est personnellement adressée ?

 

Avec tous les baptisés de l’année dernière, rendons grâce au Seigneur pour son humanité !

Bertrand de Monclos,