A l’aube de Pâques, le tombeau était vide.

Celui qui réunissait les aspirations les plus profondes de l’homme et qu’on avait crucifié et enfermé dans le tombeau, descendait dans les ténèbres de la mort pour l’illuminer de sa Présence.

 

Le temps Pascal jusqu’à la fête de la Pentecôte développe la joie d’être relevé d’entre les morts.

Il y a les morts quotidiennes avant d’affronter la mort de notre vie terrestre.

L’espérance de Pâques oriente vers l’ailleurs de Dieu.

Un ailleurs qui n’est pas un lieu mais l’état de vivre dans la lumière de Dieu.

Le temps pascal est un temps pour se laisser rencontrer par Jésus ressuscité (« Thomas, cesse d’être incrédule, soit croyant ») et un temps pour diffuser cette Bonne Nouvelle comme nous le lisons dans les actes des apôtres (jusqu’à la Pentecôte).

 

L’Eglise est par nature missionnaire, le baptisé reçoit aussi cette appel à trouver en lui les dons, les charismes que Dieu dépose en lui pour témoigner humblement et avec audace du Ressuscité.

En vertu du Baptême reçu, chaque membre du Peuple de Dieu est devenu disciple missionnaire (cf. Mt 28, 19).  « Chaque baptisé, quelle que soit sa fonction dans l’Église et le niveau d’instruction de sa foi, est un sujet actif de l’évangélisation, et il serait inadéquat de penser à un schéma d’évangélisation utilisé pour des acteurs qualifiés, où le reste du peuple fidèle serait seulement destiné à bénéficier de leurs actions. […]Si le baptisé a vraiment fait l’expérience de l’amour de Dieu qui le sauve, il n’a pas besoin de beaucoup de temps de préparation pour aller l’annoncer, il ne peut pas attendre d’avoir reçu beaucoup de leçons ou de longues instructions. […] Si nous n’en sommes pas convaincus, regardons les premiers disciples, […]. (La joie de l’Evangile n° 120 pape François).

 

Que ce temps Pascal m’aide à discerner quelle va être ma joie de participer à l’annonce de l’Evangile.