21 février 2021 : 1er dimanche de Carême

De l’arche de Noé et la terre noyée sous les eaux aux tentations de Jésus au désert.

Dieu prend toujours l’initiative en s’adressant et parlant aux hommes non dans une relation à sens unique, mais dans un dialogue. Le psaume dans la liturgie signifie cette réponse d’un homme et que tous les hommes peuvent faire sienne. Tour à tour, nous supplions, louons Dieu ou crions nos peurs et dans chaque psaume le psalmiste revient à la promesse faite par Dieu au peuple choisi.

Seigneur, où nous envoies-tu ? quelle est la route à suivre ? Cette question du psalmiste (psaume 24).  Cela a surement été celle de Noé dans son arche. Elle est la mienne aujourd’hui et elle est celle de certains d’entre-nous. Supplique du psalmiste vers le Seigneur pour nous guider, nous enseigner et surtout nous sauver.

Le même psalmiste apporte un début de réponse dans les versets qui suivent : confiance car le Seigneur est tendresse, bon, plein d’amour et Il enseigne le chemin aux humbles. Humilité de celui qui place sa confiance en Dieu plutôt que compter sur ses seules forces. Humilité de celui qui sait, que tout ce qu’il est, vient de Dieu. Humilité de celui qui reçoit la confiance divine pour prendre soin de Sa création. C’est confiant dans cette alliance que nous pouvons prendre le chemin.

Et en ce moment, c’est le chemin du Carême qui nous est proposé. Même Jésus, homme et Dieu est humble, confiant et à l’écoute de la Parole de Dieu, fidèle aux commandements qui scellent l’Alliance avant de partir en Galilée. Pour cette route, je vous propose 2 jalons, l’abandon dans la tendresse de Dieu comme source de conversion et l’écoute de la parole de Dieu comme nourriture pour la route.

Laissons Dieu nous indiquer où nous débarquerons de notre arche pour proclamer à toute la Création que nous sommes sauvés par le Christ.

Jésus, lui, part en Galilée, aux périphéries du monde juif. Le diacre est lui aussi appelé pour être envoyé dans une Galilée qui peut être le monde professionnel, l’hôpital, la rue et plus généralement tous ceux qui ont besoin d’entendre « le Christ est venu pour te sauver, toi ! ».

Bonne route

Thierry Villemagne

PS : après plus de 4 ans de cheminement personnel et en couple – avec Cécile -, le rite de l’admission permet de manifester publiquement ma volonté de m’offrir à Dieu et à son Eglise et l’Eglise de son côté me choisit et m’appelle pour recevoir l’ordination diaconale. C’est une grande joie après un long temps de discrétion de vivre cette étape en paroisse, avec vous.